Le rituel « Chaque jour compte » est une activité quotidienne de numération qui aide les élèves à donner du sens aux nombres en manipulant, observant et représentant la quantité de jours passés à l’école.
Initialement diffusé en France par Dame Dubois après son adaptation du concept américain « Each Day Counts » pour sa CLIS, le rituel s’est imposé comme un incontournable pour aborder la numération au cycle 2 de façon concrète, progressive et motivante.
Riche et évolutif, il favorise la compréhension de la valeur des chiffres, le calcul réfléchi, la mémoire de la suite numérique et l’autonomie des élèves.
Sur cette page, je vous présente le déroulement du rituel, des zoom sur les phases individuelles (manipulation et exercices écrits), ainsi que le matériel à imprimer pour le mettre en place facilement dans votre classe.
Et pour prolonger l’expérience, vous trouverez aussi des idées autour du 100ᵉ jour d’école, un moment clé de ce projet mathématique.
... en ULIS, mais adaptable en classe ordinaire
Le rituel « Chaque jour compte » est un incontournable dans ma classe. Il permet de travailler la numération et la valeur positionnelle des chiffres tout au long de l’année, en s’appuyant sur une
pratique quotidienne et concrète.
Chaque jour d’école, les élèves ajoutent un élément à une collection commune, construisant peu à peu une représentation du nombre de jours écoulés depuis la rentrée.
L’objectif est de faire vivre les mathématiques au quotidien, en donnant du sens à la comptine numérique et à l’écriture des nombres à travers la manipulation, l’observation et le raisonnement.
🎯Objectifs de l'activité :
Faire entendre, dire et mémoriser la comptine numérique jusqu’à environ 130.
Donner du sens à l’écriture des nombres en chiffres.
Comprendre la valeur positionnelle des chiffres dans un nombre.
Travailler le groupement par 10 puis par 100 pour dénombrer efficacement.
🧑🏫 Organisation de l'activité dans ma classe
Dans mon ULIS, le rituel est adapté pour tenir compte des niveaux très hétérogènes des élèves.
Je le structure généralement en deux temps : une phase collective (environ 15 minutes) suivie d’une phase individuelle (également d’une quinzaine de minutes).
🧑🤝🧑 Phase collective : construire le sens du nombre
Chaque activité correspond à un poste attribué à un élève (parfois fixe, parfois en rotation). Ces rôles responsabilisent les élèves et permettent de varier les approches.
1. Le maître des bâtons ajoute un bâton à la collection, puis distribue les paquets pour le
dénombrement. Il annonce : « Aujourd’hui, c’est le xᵉ jour d’école. »
2. L’écrivain note ce nombre sur l'ardoise, en séparant les unités, les dizaines et les centaines. Il
lit ensuite le nombre écrit.
3. Le remplisseur du tableau des nombres inscrit le nombre du jour dans la suite numérique affichée
en classe.
4. Le banquier ajoute une pièce d’un euro dans le porte-monnaie collectif, compte la somme totale et
vérifie les échanges possibles (10 pièces → 1 billet, etc.).
✍️ Phase individuelle : consolider les apprentissages, être engagé dans l'activité
Après la manipulation collective, chaque élève poursuit le travail individuellement.
1. Recherche des cartes de représentation du nombre du jour (bâtons, cubes, écriture chiffrée, écriture en lettres…).
2. Travail écrit sur une fiche reprenant les notions vues collectivement.
Pendant ce temps, je garde souvent un petit groupe pour retravailler certaines notions de numération ou de lecture de nombres selon les besoins.
🛠️Différenciation et adaptation
Le rituel est facilement différenciable :
D’autres travaillent la décomposition additive (unités, dizaines, centaines) ou la notion de monnaie.
Les élèves les plus avancés peuvent être invités à formuler des hypothèses (« que se passera-t-il dans 10 jours ? ») ou à anticiper les échanges à venir dans le porte-monnaie.
📝 Fiche de preparation
Pour les enseignants intéressés, je vous propose la fiche de prep que j'utilise et mets à jour au fil des années. Vous y trouverez également un petite fiche d'aider pour s'organiser dans la répartition des postes entre les élèves et une fiche d'évaluation par l'observation pendant le rituel.
La phase individuelle du rituel Chaque jour compte n’est pas un simple prolongement de la séance collective : elle en est le cœur actif.
Elle oblige chaque élève à s’engager cognitivement : à manipuler, à choisir, à représenter, à verbaliser puisqu'il ne va pas pouvoir en faire l'économie pour pouvoir agir.
Même ceux qui peuvent paraître plus passifs pendant le regroupement sont ici amenés à faire, ce qui favorise une meilleure appropriation et consolidation des apprentissages.
Cette mise en activité mobilise plusieurs fonctions cognitives essentielles comme :
la mémoire de travail (retenir le nombre du jour et ses représentations),
la flexibilité cognitive (passer d’une représentation à une autre, résister à la tentation de compter un par un quand la structure du nombre permet de regrouper, passer de la comptine 1 à 1 à celle 10 par 10...),
la planification (choisir une stratégie de dénombrement ou de calcul, s'organiser avec le matériel...).
Les objets tangibles permettent de construire la notion de nombre en lien avec la quantité réelle. De plus, pour les élèves qui ont du mal à comprendre pourquoi on compte ensuite de 10 en 10, le fait de faire des groupes de 10 et de se rendre compte qu'on tombe à chaque fin de groupe sur 10 puis 20 puis 30 etc. aide à mieux saisir le lien.
Les bâtons de bois : (reliés par des élastiques pour faire
des groupes de 10) matérialisent la collection et rendent visible la constitution des dizaines et des centaines.
Les cubes emboîtables : favorisent le regroupement et la
visualisation de la dizaine en barre comme elle est souvent représentée dans les exercices scolaires.
Les cartes à points permettent aux élèves de percevoir la quantité globalement, sans avoir besoin de compter un par un. Elles favorisent le subitizing, cette capacité à reconnaître instantanément de petites quantités, indispensable à la construction du nombre. Elles permettent d’amorcer les décompositions (par exemple : 7, c’est 5 + 2) et les cartes 10 permettront d'amorcer les décompositions pour les nombres plus grands.
Les boîtes de Picbille proposent une représentation structurée et régulière des nombres,
fondée sur le regroupement par 10.
L’utilisation des caches permet de masquer partiellement la collection pour amener les élèves à mobiliser des stratégies de décomposition et/ou de surcomptage voir « 6 » comme « 5 et
encore 1 » et les cases des stratégies du type voir « 8 » comme « 10 - 2 ».
Les dés offrent eux aussi une représentation visuelle des décompositions des
nombres. En supprimant la face 6 à l’aide d’une gommette, on conserve une logique de représentation en constellations de points, fondée sur la structure 5 + 5, comme pour les
doigts.
Cela aide les élèves à stabiliser la perception des petites quantités et à construire des repères solides pour la composition et la décomposition des nombres.
Les doigts permettent de manipuler et combiner les nombres facilement, ce qui facilitera le calcul. C’est un support accessible à tous, rapide et toujours disponible, qui aide à passer progressivement du concret à l’abstrait en mathématiques.
Les abaques sont des outils semi-analogiques qui permettent de représenter les nombres de manière visuelle et organisée. Chaque colonne correspond à une puissance de 10 : unités, dizaines, centaines, etc., Ils aident à comprendre la valeur de chaque chiffre selon sa position et à manipuler les nombres pour les calculs, comme l’addition ou la soustraction avec retenue. En utilisant un abaque, on passe progressivement d’une représentation concrète des quantités à une compréhension plus structurée et abstraite des nombres.
La droite graduée est une représentation semi-analogique qui permet de visualiser la position des nombres et leur ordre. Chaque graduation correspond à un nombre et les élèves peuvent placer ou repérer un nombre sur la droite, ce qui aide à comprendre les écarts, les voisins immédiats et la notion de succession. C’est un outil utile pour travailler le comptage, les encadrements et la comparaison des nombres.
La décompostion canonique consiste à représenter un nombre en unités, dizaines, centaines…, en respectant la valeur de chaque chiffre selon sa position. Avec les cartons Montessori, chaque carton correspond à une valeur précise : par exemple, un carton “10” pour une dizaine, un carton “1” pour une unité.
Cette représentation est semi-analogique, car on manipule des objets pour voir et comprendre concrètement la composition du nombre, tout en gardant une structure qui prépare à l’écriture chiffrée. Elle permet de visualiser l’importance de chaque chiffre, de faciliter les calculs (addition, soustraction) et de passer progressivement vers l’abstraction des nombres.
L’ encadrement consiste à placer le nombre du jour entre son prédécesseur (le nombre juste avant) et son successeur (le nombre juste après) :
preˊdeˊcesseur<nombre du jour<successeur
Cette façon de représenter les nombres est non analogique, car elle utilise uniquement des symboles (les chiffres) sans montrer la quantité concrète. Elle permet de comprendre l’ordre des nombres, de visualiser leur relation dans la suite numérique et de renforcer la notion de succession et proximité entre les nombres, ce qui est utile pour les comparaisons et les premiers calculs.
L’ écriture en base 10 est une représentation non analogique qui exprime les nombres en unités, dizaines, centaines… selon la position de chaque chiffre. Par exemple, 47 se décompose en 4 dizaines et 7 unités. Cette écriture permet de manipuler les nombres de façon abstraite, de comprendre leur structure et sera nécessaire à comprendre pour le calcul posé. Elle constitue un lien essentiel entre la compréhension concrète des quantités et le raisonnement numérique abstrait.
Ces différentes représentations soutiennent la compréhension du nombre et facilitent la mise en place d’activités adaptées à chacun. En manipulant, observant, puis symbolisant, les élèves passent
progressivement du concret à l’abstrait tout en restant acteurs de leurs apprentissages.
Cette diversité de supports permet aussi de différencier facilement : selon les besoins, on peut proposer à certains de continuer à manipuler pendant que d’autres s’engagent dans un travail écrit
ou d’entraînement autonome. Le rituel devient alors un véritable levier d’individualisation, où chaque élève trouve matière à progresser à son rythme.
réinvestir à l'écrit pour consolider les apprentissages
Le travail écrit qui suit le rituel « Chaque jour compte » permet de fixer les apprentissages abordés lors des manipulations et échanges collectifs. Ces exercices reprennent d’abord les représentations du nombre du jour : cartes à points, boîtes de dix, monnaie, écriture chiffrée… L’élève retrouve des situations familières qu’il peut désormais traiter seul, ce qui favorise la compréhension en profondeur et l’autonomie.
Progressivement, ces fiches amènent à des notions plus complexes : la décomposition des nombres, la compréhension de la dizaine comme unité de groupement, puis les premiers calculs. Ce passage progressif de la manipulation à l’abstraction permet d’ancrer les connaissances tout en respectant le rythme de chacun.
Il n'est pas toujours évident de trouver des activités à faire réaliser aux enfants avec l'AVS, ou avec les parents le soir à la maison, par crainte qu'ils ne perçoivent pas bien l'objectif et entraînent les élèves sur une voie qui n'est pas celle que l'on attend...
La numération étant un domaine très "mathématique", répétitif, logique, cadré, il semble peu dangereux de proposer des activités de systématisation aux élèves à pratiquer avec d'autres adultes.
De plus cela permet, pour le début d'année, avec le travail sur les premiers nombres à travers chaque jour compte, de proposer des devoirs réalisables à peu près par tous.
Puis, au fur et à mesure de l'année, d'avoir sous la main des choses à proposer pour les devoirs ou pour les activités dirigées par l'AVS (ou même en atelier dirigé bien évidemment) quand le reste du travail en mathématiques du moment ne s'y prête pas.
J'utilise chaque année dans ma classe le travail de numération à partir du rituel "Chaque jour compte"d'une façon plutôt destinée à des élèves de niveau GS/CP. Mais certains élèves ont parfois des compétences plus avancées.
Suite au travail en collectif autour du nombre du jour, avec manipulation, ces élèves prennent une des fiches CE1 ou CE2 pendant que les autres suivent leur routine.
Les fiches CE2 de cet article reprennent une partie du programme de CE2 avec des compétences et des connaissances à répéter souvent pour bien les ancrer.
NB : ils ont parfois besoin de 2 jours voire plus pour terminer leur fiche puis, avec l'habitude, les compétences se consolident. Quand ils terminent la fiche en moins de 10 minutes, je sais qu'il me faut proposer une fiche plus complexe.
A noter : l'élève doit reporter le nombre du jour dans tous les cadres grisés. Sur la plupart des fiches il faut rajouter des nombres, des mesures, des figures géométriques à la main pour faire varier/adapter les nombres utilisés. On peut soit écrire sur quelques modèles et les photocopier après, soit tout photocopier et remplir ensuite chaque fiche à la main.
Afin de travailler la résolution de problèmes avec certains élèves, j'ai souhaité profiter de la dynamique autour du rituel Chaque jour compte pour les motiver et travailler de façon quotidienne la démarche de résolution par la manipulation ou par le calcul.
Ainsi, pendant qu'une partie des élèves réalise des exercices de numération juste après le rituel, d'autres ont un problème à résoudre.
NB : la formulation des énoncés est volontairement un peu simple pour permettre aux petits lecteurs de déchiffrer et comprendre avec le plus d'autonomie possible.
J'utilise chaque année dans ma classe le travail de numération à partir du rituel "Chaque jour compte"d'une façon plutôt destinée à des élèves de niveau GS/CP.
Mais certains élèves ont parfois des compétences plus avancées et les exercices de représentations des nombres sont faciles pour eux alors qu'ils ont par contre besoin d'ancrer par la répétition des compétences en numération comme en calcul.
C'est pourquoi il m'a paru utile de leur concocter une autre sorte d'exercice, qui soit plus intéressante pour les faire avancer, et plus longue à réaliser pour eux également (sinon ces élèves étaient complètement décalés par rapport au rythme de la classe car ils finissaient très vite).
Suite au travail en collectif autour du nombre du jour, avec manipulation, ces élèves prennent une des fiches pendant que les autres suivent leur routine.
NB : ils prennent parfois 2 jours voire plus pour terminer leur fiche puis avec l'habitude les compétences se consolident et quand ils finissent la fiche en moins de 10 minutes, je sais qu'il me faut proposer une fiche plus complexe.
La méthode chaque jour compte CP de chez Hatier a repris le principe du rituel dans un fichier qui travaille l'ensemble des compétences mathématiques du programme.
Pour le rituel en lui-même, la méthode propose des "plastifiches" qui permettent de travailler sur le nombre du jour après le rituel (comme je l'ai fait pendant des années sur des petites fiches individualisées à coller dans le cahier). Elles sont effaçables pour pouvoir recommencer chaque jour. Il y a 4 modèles proposés au cours de l'année.
Forte de mon expérience avec mes petites fiches individualisées, il m'est apparu nécessaire de proposer des adaptations en dernière partie d'année pour les élèves en difficultés. Ces élèves n'ayant pas encore bien compris le concept de dizaine, il semblait plus pertinent de continuer à travailler autour du concept plutôt que de l'utiliser sans le comprendre dans des opérations.
Pour garder le lien avec le travail de la classe, ils partent du nombre du jour (inscrit dans le cercle) et réalisent une soustraction qui leur donne un résultat inférieur à 100 (inscrit dans le carré et reporté dans tous les carrés identiques) afin de travailler autour de la dizaine.
Afin de venir aider des élèves de CE1 qui n'ont pas encore bien conceptualisé la dizaine et compris la numération de position, j'ai proposé de mettre en place, en parallèle du rituel "chaque jour compte" effectué par le reste de la classe, un travail de manipulation et des exercices ciblés sur ces compétences pour les élèves en difficulté.
Sur sa feuille, l'élève complète toutes les cases grises par le nombre du jour puis effectue les exercices. Ainsi on peut photocopier un lot de fiche d'avance et les utiliser au fur et à mesure.
Pour les calculs, le deuxième terme (et celui pour les écarts) est rempli à la main par l'enseignant afin de pouvoir facilement adapter les fiches au niveau de l'élève et/ou au type de calcul que l'on souhaite travailler (ex : ajouts et retraits de petits nombres, ajouts et retraits de 10 puis de 20, 30, 40; ajouts et retraits de 100 puis de 200, 300...)
Il est possible d'utiliser la même fiche plusieurs jours ou de les alterner.
Afin de fédérer la classe j'essaye un maximum de proposer des activités individuelles différenciées à partir d'une même activité menée collectivement.
La participation aux manipulations de Chaque jour compte est relativement facile à mettre en place en répartissant les tâches selon les capacités de chacun, mais au moment du passage à l'écrit dans le cahier c'est plus compliqué.
J'ai donc préparé deux supports pour les élèves les plus en difficulté.
Le premier pour les élèves qui commencent à accéder à la numération (dénombrement au moins à 10 et début de compréhension du principe de groupement) : représenter les collections (dans ma classe ce sont des bâtonnets) en dessinant les dizaines et les unités.
Ces exercices écrits prolongent le rituel Chaque jour compte et permettent aux élèves de réinvestir individuellement les notions travaillées en
manipulation.
Ils reprennent les représentations du nombre du jour déjà explorées collectivement ou avec du matériel, pour consolider les apprentissages en numération et en calcul.
🎯 Les objectifs de ces exercices sont de :
- passer progressivement de la manipulation à l’abstraction
- représenter le nombre du jour sous plusieurs formes
- ancrer la valeur des dizaines et des unités
- compter de 1 en 1 et de 10 en 10 chaque jour
Voici un tableau vierge de 140 cases à imprimer, parfait pour accompagner le rituel du nombre du jour en classe.
Jour après jour, les élèves remplissent ensemble une nouvelle case : le tableau se construit progressivement sous leurs yeux.
Ne pas utiliser un tableau déjà rempli permet de :
- Observer la construction du tableau des nombres : en ajoutant un nombre chaque jour, les élèves voient apparaître
les régularités — les dizaines qui se placent en début de ligne (10, 20, 30…) et la structure logique du tableau.
- Comprendre la suite numérique écrite : la numération n’est plus abstraite, elle prend forme concrètement au fil des
jours.
- Avoir un outil co-construit : le tableau devient un support collectif, construit pas à pas par la
classe.
- S’entraîner au calcul mental : une fois le tableau bien avancé, on peut facilement proposer des petits exercices
autour du nombre du jour : +1, -1, +10, -10… en s’appuyant sur la disposition des
nombres.
Ce tableau des nombres à 140 cases est un outil simple, progressif et visuel pour aider les élèves à comprendre l'algorithme de la suite écrite et à se saisir d'un outil souvent proposé déjà rempli comme aide ou support dans les fichiers de mathématiques.
Ce compteur pour “Chaque jour compte” à imprimer et assembler permettra à vos élèves de suivre le compte jour après jour tout en travaillant la suite numérique écrite.
Ce compteur est prêt à être imprimé, plastifién découpé et monté:
1. évider au cutter les cases C, D et U
2. découper les roues
3. les fixer (à l'arrière du compteur) avec une attache parisienne pour leur permettre de tourner (attention au positionnement pour avoir bien un seul chiffre
apparent dans chacune des cases)
A la suite du travail collectif pendant le rituel de chaque jour compte, chaque élève reçoit un paquet d’une dizaine ou vingtaine de cartes d’une forme de représentation des nombres et doit trouver celle du nombre du jour pour l’épingler sur le tableau de chaque jour compte.
Objectifs de l'activité :
* Faire manipuler aux élèves des représentations des nombres pour qu’elles leur soient familières lorsqu’elles viendront étayer un apprentissage en numération ou en calcul.
* Permettre aux élèves de réinvestir individuellement les compétences en numération travaillées pendant la phase collective.
Afin de réaliser des échanges pour le porte-monnaie de chaque jour compte, les enfants ont eu besoin d'un référent avec les pièces et billets existants.
L'affiche leur permet de chercher s'il existe une pièce ou un billet correspondant à la somme totale du porte-monnaie où à une somme intermédiaire. De plus, quand un enfant propose un échange d'un montant inapproprié, l'affiche permet de lui demander d'aller voir s'il existe une pièce ou un billet de ce montant.
Le fait de garder cette affiche toute l'année est aussi utile, lorsque l'on a suffisamment de place, car il familiarise les élèves avec les valeurs des pièces et des billets, qui, à force d'être sous les yeux des enfants toute la journée, sont mémorisées visuellement.
Dans le cadre du rituel "Chaque jour compte", les enfants comptent chaque jour le nombre de jours d'école depuis la rentrée. Le 100ème jour est l'occasion de faire un travail approfondi sur le nombre 100 afin que les élèves conceptualisent bien le fait que 100 c'est 100 unités mais aussi 10 paquets de 10 ou 1 paquet de 100. Pour que ce savoir s'ancre bien dans les mémoires avec du sens, toutes les activités de la journée du 100ème jour d'école seront prétexte à manipuler des paquets de 10 pour faire 100 et à répéter comment est constitué le nombre 100, ainsi qu'à compter jusqu'à 100 pour bien mémoriser la comptine numérique.
Le rituel « Chaque jour compte » est bien plus qu’un simple rituel de numération : c’est l'occasion de répétitions quotidiennes qui aident chaque élève à construire le sens du nombre à
travers la manipulation, la réflexion et l’échange.
Grâce à sa progressivité et à la différenciation naturelle qu’il permet, il s’adapte à tous les profils d’élèves — y compris en ULIS — et offre un cadre rassurant pour apprendre à leur rythme.
➡️ Si vous souhaitez aller plus loin, n'hésitez pas à explorer :
les exercices écrits issus du rituel pour renforcer la conceptualisation des nombres,
ou encore les idées autour du 100ᵉ jour d’école, moment festif du projet.
💬 N’hésitez pas à partager en commentaire sur les articles vos variantes du rituel ou les adaptations que vous avez mises en place dans vos classes — vos retours enrichissent toujours la pratique de tous !